La promesse d’une pompe à chaleur à 1 euro a de quoi séduire les ménages en quête d’une solution économique et durable pour leur logement. Si l’offre a réellement existé par le passé, il faut savoir qu’elle est bel et bien révolue depuis 2020. Pourquoi retrouve-t-on encore sur le marché des offres d’installation de pompe à chaleur à 1 euro et que faut-il en penser ? Nous vous disons tout dans cet article.
Le fonctionnement initial de l’offre à 1 euro
La pompe a chaleur à 1 € faisait partie des initiatives pour encourager la rénovation énergétique, notamment pour les ménages modestes. Ce dispositif reposait sur le cumul d’aides comme la Prime Coup de Pouce Chauffage, les Certificats d’Économie d’Énergie (CEE) et d’autres subventions publiques.
Pour les foyers répondant aux critères d’éligibilité, le reste à charge était souvent symbolique, rendant l’installation quasiment gratuite. Cette opportunité alléchante a malheureusement attiré des entreprises peu scrupuleuses, prêtes à profiter de la méconnaissance des consommateurs.
Les pratiques frauduleuses les plus fréquentes
Si l’offre d’installation de pompe à chaleur à 1 euro a suscité beaucoup d’enthousiasme parmi les ménages, certaines pratiques frauduleuses ont forcé les dirigeants à revoir la formule.
Démarchage abusif
De nombreuses victimes rapportent avoir été sollicitées par téléphone ou à domicile par des entreprises affirmant représenter un programme officiel. Ces commerciaux insistaient souvent pour une prise de décision immédiate, sans laisser le temps de comparer les offres ou de vérifier leur légitimité.
Installations de mauvaise qualité
Dans certains cas, les entreprises effectuaient des installations non conformes, avec des équipements bas de gamme ou mal adaptés au logement. Résultat : des performances énergétiques décevantes et des pannes fréquentes.
Coûts cachés
Malgré la promesse d’un coût réduit, certains ménages se retrouvaient avec des factures inattendues, comme des frais supplémentaires pour des travaux annexes ou des garanties non incluses.
Usurpation de labels
Pour se donner une apparence crédible, certaines entreprises assuraient être certifiées RGE (Reconnu Garant de l’Environnement) sans réellement l’être, alors que ce label est indispensable pour bénéficier des aides publiques.
Comment éviter les arnaques ?
Malgré la fin de cette offre, certaines alternatives demeurent pour réduire le coût d’installation, mais attention aux arnaques.
- Vérifiez les labels et certifications : Assurez-vous que l’entreprise est bien certifiée RGE en consultant la liste officielle sur le site de l’organisme dédié.
- Prenez le temps de comparer : Ne cédez jamais à la pression. Comparez plusieurs devis et analysez les offres.
- Méfiez-vous du démarchage : Les offres trop alléchantes présentées comme urgentes sont souvent suspectes. Privilégiez les contacts avec des professionnels locaux recommandés.
- Lisez attentivement les contrats : Assurez-vous que tous les coûts sont clairement détaillés et que les garanties sont incluses.
- Renseignez-vous sur les aides disponibles : Consultez des plateformes fiables comme l’ANAH ou MaPrimeRénov » pour connaître vos droits et les plafonds de subvention.
L’après « 1 euro » : une vigilance renforcée
Depuis 2020, le dispositif à 1 euro n’existe plus, mais les aides à la rénovation énergétique restent accessibles. Pour autant, certaines entreprises continuent d’utiliser l’argument de la « pompe à chaleur à 1 euro » pour appâter les consommateurs, même si l’offre n’est plus en vigueur.
La vigilance est donc de mise face à ces publicités trompeuses. Si vous êtes confronté à une pratique douteuse, vous pouvez signaler l’entreprise concernée à la Répression des Fraudes (DGCCRF).